Il faut parler de Kevin (2011)

C’est un film très particulier, mais essentiel pour le discours aux Etats-Unis au sujet des armes. Avant que j’aie vu We Need to Talk About Kevin, j’avais lu le livre. Ils partagent tous les deux les thèmes et en fait un certain style, dont je vais parler dans ce critique. La réalisatrice, Lynne Ramsay, répand des flashbacks et les scènes actuelles dans la vie d’Eva, et je vais parler des scènes dans un ordre progressif.

Une femme, Eva, se trouve dans un mariage urbain dans lequel son mari veut beaucoup un enfant. Elle est un esprit très libre : elle travaille pour une compagnie de voyage, et elle voyage souvent. Cependant, elle se mit d’accord avec lui à contrecœur, et elle tombe enceinte. Pendant sa grossesse, elle est inconfortable, et même quand elle accouche, la sage-femme la dirige « arrêter de résister ».

L’enfant est né, et les parents se nomment Kevin. Son père, Franklin, développe une relation très tranquille et contente avec lui, mais Eva le trouve difficile. Dans une scène, elle se tient debout au milieu d’une rue, tout près d’un chantier de construction, pendant Kevin braille piteusement dans la poussette.

***LES SPOILERS***

Le film suive plutôt la relation entre mère et fils, et la relation se transforme en une lutte. On voit Eva essaye de jouer avec Kevin, avec un bol. Elle le roule à lui, et il ne répond qu’une fois, comme s’il essayait de la moquer.

Franklin persuade Eva de déménager de la ville à la compagne, à une grande maison. Eva ne l’aime pas, mais elle essaye de trouver une espace pour soi-même. Elle orne son bureau des plans tropiques, mais Kevin détruit la pièce avec un pistolet plastique plein de l’encre.

Kevin, qui porte encore les couches, continue à tourmenter sa mère. Il se souille, et Eva change la couche. Après deux secondes de plus, il se souille encore. Dans une rage extrême, Eva le touche sévèrement, et elle lui casse le bras. Il la menace de révéler son secret, et donc elle est manipulé pour faire exactement ce qu’il veut.

Il devient malade, et pour un temps, il préfère sa mère plus que son père. Cependant, dès qu’il se sent mieux, il est encore impoli.

Kevin trouve l’histoire de Robin Hood, un paysan anglais qui vole les riches pour payer aux pauvres, très intéressante, et Franklin lui achète un arc et flèches. Lorsqu’il grandira, Franklin achètes des modèles plus fortes et professionnelles.

Eva tombe enceinte encore, mais cette fois elle est heureuse. Une petite fille est née, qui s’appelle Celia. Elle est l’opposée de Kevin, et Eva l’adore et la protège avec tout son cœur. Cependant, Kevin la traite avec la malveillance, et après un incident avec l’eau de Javel (un incident pour lequel Eva est accusée par Franklin), Celia est laissé aveugle d’un œil.

Le comportement de Kevin s’est rapidement détérioré. Eva essaye de passer du temps avec lui, mais il la sabote, et il trouve des liens entre son comportement et lequel de sa mère.

Un peu avant son seizième anniversaire, Kevin enferme ses camarades scolaires dans le gymnase, et utilisant son arc et flèches, il les attaque. Désorientée, Eva le trouve dans le désordre à l’extérieur de l’école. Il se semble presque heureux.

Plus tard, Eva trouve Franklin et Celia chez eux, morts.

Eva vive toute seule, et elle travaille dans un bureau où elle est maltraitée par ses collègues, et dans un quartier où ses voisins la connaissent et la traite avec tension (par exemple, ils jettent le peindre rouge à sa maison). Elle est misérable. Elle évite toutes les mémoires et les personnes de sa vie précédente. La seule personne qu’elle voit régulièrement, c’est Kevin. Il est emprisonné, mais leur relation reste encore malsaine. Cependant, il dit à sa mère qu’il est perturbé par l’idée de la prison pour les adultes, au lieu de la prison pour mineurs dans laquelle il reste actuellement. Ils s’embrassent, avec un futur incertain.

***PAS PLUS DES SPOILERS***

J’adore ce film – sa politique, ses montages, et plutôt comment les comédiens se comportent pour vraiment capturer ces caractères. La réalisateur, Lynne Ramsay, communique subtilement avec les spectateurs dans les scènes qui se montent la couleur rouge, le bruit d’un arroseur automatique (qu’on apprend vient de la scène où Eva découvert Franklin et Celia sont morts), tous ces motifs redent ce film plus fort et plus intéressant.

La politique des armes dans la culture américaine est un débat très important, qui touche souvent l’histoire des Etats-Unis, et ce film exploite cette crainte. C’est ironique, la sagesse de Franklin environ son fils lui a détruit, comme il lui a acheté l’arc.

***LES RESULTATS***

Le carnage 3/10

Est-il troublant? 8/10

L’unicité 8/10

L’horreur 8/10

La musique 8/10

Les armes 6/10

Le mise-en-scène 9/10

Le cadre 5/10

Le script 9/10

Est-il divertissant ? 9/10

Le total : 73/100

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